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Pélopée

Nom latin : Sceliphron.

J-H Fabre décrit Sceliphron spirifex.

 

La pélopée est une guêpe maçonne appelée aujourd’hui sceliphron.

C’est un insecte des lieux chauds qui rentre dans les habitations pour y installer ses nids. La pélopée fait une reconnaissance, repère un recoin de serre, un placard accessible, un bord de fenêtre... puis revient avec de la boue ou de la terre détrempée avec laquelle elle construit de petites jarres. Pour réaliser une seule jarre, il lui faut faire de 10 à 15 voyages. Ensuite, elle part à la recherche d’araignées, sans distinction d’espèce pourvu qu’elles rentrent dans la jarre. La Pélopée pond un œuf sur la première des araignées qu’elle introduit dans la jarre, ensuite elle en chassera 8 ou 10 de plus puis fermera la cellule.

Lorsque la larve sortira de l’œuf, elle se nourrira des araignées durant une dizaine de jours. Une fois la réserve terminée, elle tissera un cocon où elle s’installera pour parfaire sa transformation. Au bout de 2 ou 3 semaines, elle quittera la jarre et commencera sa vie de pélopée adulte butinant les fleurs et cherchant un lieu bien à l’abri pour pondre à son tour.

 

Quelles malices de J-H Fabre pour Pélopée ?

Pour savoir combien d’araignées la pélopée prévoit pour satisfaire les besoins de sa larve, J-H Fabre va ouvrir les jarres qu’il a récupérées. Il y trouvera une dizaine de pièces et constatera alors que les araignées sont toutes d’espèces différentes.

J-H Fabre cherche aussi à savoir quelle est la capacité de raisonnement de l’insecte. Il va surveiller la pélopée lorsqu’elle introduit sa première proie et, une fois la ponte effectuée, avec une pince il retire l’araignée et l’œuf de la jarre. Ainsi, il observe la manière dont la larve se développe. Ensuite, chaque fois que la pélopée apporte une nouvelle araignée dans la jarre, il la retire. Finalement, au bout de plusieurs voyages, l’insecte ferme son nid, alors qu'il n’y a plus rien à l’intérieur !

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