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Sphex

Nom latin : Sphex, Isodontia, Palmodes, selon le genre.

Le Sphex languedocien décrit par J-H Fabre est très probablement Palmodes occitanicus.

 

Les sphex (hyménoptères) aiment regrouper leurs nids dans un talus en plein soleil où le sol est facile à creuser. Chaque sphex perce une galerie, au fond de laquelle il prépare trois cellules qui donnent sur le couloir par lequel il circule et introduit ses proies. Une fois les cellules prêtes, il part à la recherche de grillons qu’il paralyse en piquant à des points bien précis. Il pose le grillon paralysé à la porte du nid, il entre quelques minutes puis sort et, cette fois, l’emporte avec lui dans le nid. Il rapporte dans le nid de 3 à 4 grillons. Lorsque l’œuf qui a été pondu sur le premier grillon éclot, c’est une minuscule et fragile larve qui trouve pour se nourrir une proie vivante mais absolument immobilisée. Au bout de 10 à 12 jours, la larve aura dévoré tous les grillons et entreprendra sa transformation. Elle tisse alors un cocon, dans lequel elle s’installe pour de longs mois puisque ce n’est que l’été suivant qu’un nouveau sphex sortira enfin du talus. Pendant quelque temps il butinera, notamment les chardons puis, vers la fin de l’été, il se mettra en quête d’un emplacement pour creuser ses galeries à côté d’autres sphex.

 

Quelles malices de J-H Fabre pour Sphex ?

Lorsque J-H Fabre constate que le grillon que le sphex a introduit dans le nid n’est pas mort mais complètement paralysé, il veut comprendre de quelle manière celui-ci procède et à quel endroit il pique le grillon pour obtenir un tel résultat. Plusieurs fois, il retirera le grillon et en remettra un vivant à la place pour revoir la scène et réussir à comprendre comment cela se déroule.

J-H Fabre constate que le sphex ne rentre jamais directement dans son nid avec le grillon, il fait une première entrée et ressort le chercher. Le chercheur éloigne alors un peu la proie de l’endroit où l’insecte l’a déposée pour voir si celui-ci modifie son habitude, J-H Fabre déplacera les grillons plusieurs fois et vérifiera que le sphex ne change en rien sa manière de faire.

Pour vérifier quel est le niveau de solidité des cocons et la qualité de leur imperméabilisation, ceux-ci sont mis dans de l’eau durant plusieurs jours ; à leur sortie J-H Fabre constate que cela n’a eu aucun effet sur la nymphe qui s’est développée tout à fait normalement.

 

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