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Nécrophore

Selon J-H Fabre, il s’agirait de Nicrophorus vestigator.

 

Les nécrophores sont des insectes nécrophages, ensevelisseurs de cadavres. Lorsqu’un crapaud, un oiseau, un mulot, une taupe ou un quelconque petit animal meurt, les nécrophores arrivent en nombre, attirés par l’odeur de la décomposition. Très rapidement, un mâle et une femelle restent seuls sur place et creusent un trou sous la bête finissant par l’enfouir complètement. Ils ôtent la peau ou les plumes du cadavre et se nourrissent d’un peu de la charogne. La femelle pond sur le cadavre puis ils quittent le trou, laissant les œufs sur ce qui va leur servir de nourriture lorsqu’ils vont éclore. Les adultes qui remontent à l’air libre après tout ce travail ne tardent pas à mourir. Au bout de 10 jours, les larves sortent des œufs et nettoient complètement le cadavre. Pour terminer leurs transformations, elles s’enfoncent encore plus profondément dans la terre pour la nymphose dont elles remonteront adultes dans le courant de l’été. Pour passer l’hiver, le nécrophore s’enterre de nouveau et ne sortira que l’année suivante pour chercher un cadavre sur lequel il pourra pondre à son tour.

 

Quelles malices de Monsieur Fabre pour nécrophore ?

Pour observer et comprendre de quelle manière procèdent les nécrophores, J-H Fabre va installer des cadavres de taupe ou de petits animaux dans son jardin pour les attirer et les retenir ensuite dans une espèce de volière.

Afin de connaître leur capacité d’adaptation, il va cacher une brique sous une souris morte, les nécrophores vont déjouer ce piège en la déplaçant. Une autre fois, J-H Fabre suspendra un cadavre de petit animal à une potence. Il pourra alors constater qu’après beaucoup d’efforts, les nécrophores parviendront à le faire tomber sur le sol et enterreront le cadavre pour pouvoir y pondre normalement.

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